Le 19 février dernier, le rappeur New-Yorkais Pop Smoke, 20 ans seulement, était assassiné lors d’un cambriolage à son domicile. Malgré une carrière éphémère, ce jeune talent des plus prometteurs est pourtant parvenu à laisser sa trace sur la scène rap américaine et mondiale.
Bashar Barakah Jackson est né le 20 juin 1999 à Brooklyn. Adolescent, il se lance, comme beaucoup, dans le deal, passant même par la case prison. En 2018, il choisit de se lancer dans le rap, commence à traîner devant les maisons de disque, et fait ses premiers pas en remixant des tubes au sein de la scène Drill de la banlieue new-yorkaise.
Encore cantonné au cadre de la banlieue new-yorkaise, il publie en avril 2019 le tube qui lui permettra d’effectuer une véritable percée : Welcome to the party. Il sera même repris par Nicki Minaj et Skepta quelques mois plus tard. Si ce titre ne fit pas de lui une star incontournable, il posait les jalons d’une carrière très prometteuse.
Et bien qu’extrêmement courte, la carrière de Pop Smoke n’a pas déçu : un premier album, Meet the Woo en 2019, puis plusieurs singles comme Dior ou Gatti (avec Jackboys et Travis Scott), qui ont définitivement propulsé outre-manche le jeune rappeur et une drill East-Coast désormais bien identifiée. La preuve de sa réussite tient sûrement dans la tracklist de sa deuxième mixtape, sortie le 7 février dernier, arborant des feats avec Quavo, a Boogie wit da Hoodie, et même Gunna dans la réédition.
Aujourd’hui, la mort de Pop Smoke laisse derrière lui la douleur du public qu’il commençait juste à constituer. Une chose est sûre : l’héritage de cet artiste iconique, et son style très personnel marqueront à jamais les esprits.
Antoine Lebret